Il est en général difficile de dissimuler nos propres émotions aux enfants et des secrets mal gardés sont pires que la réalité .
Lorsque le décès de leur compagnon fait suite à une euthanasie : les enfants échafaudent des explications, des hypothèses, des justifications aux mensonges (qu'ils sentent), qui leur font plus de mal que la réalité.
La mort fait partie de la vie . La réflexion que vous engagez est une occasion de présenter, de faire partager vos propres valeurs, vos propres croyances.
Le dialogue est indispensable ; il est nécessaire de laisser l'enfant exprimer son chagrin et surtout , ne pas le minimiser , ni le réprimer .
S’il s’agit souvent du premier décès vécu par les enfants, ce sera une expérience douloureuse mais fondatrice .
Une période de "deuil" leur est aussi souvent nécessaire , et se précipiter pour acquérir un nouvel animal immédiatement, n'est pas toujours la bonne solution pour apaiser la souffrance de l'enfant ou de l'adolescent .
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